LES MESSAGERES DE LA DESTINEE


Un coeur triste s'étend sur mes paupières
Qul destin terrible m'ont prescrit les Parques!
Quel supplice est né avec moi !

Je vais traverser ce monde infini
Car les pensées immortelles
Boivent mon sang cosmique.

Je suis la larme de la planète qui coule par des yeux d'étoiles
Suintée sur les joues des forêts qui se ferment quand elles dorment.
Et mort je naîtrai de ma terre en terre.

Vieux j'errerai en cherchant ma fin
En appelant dans le sommeil mes Parques
Je rirai en m'échappant d'entre elles en mourant dans le passé.


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