LE CHOEUR DE TOUT L'UNIVERS
Moi et la Terre nous avons commencé à vivre
Chacun par le dessin d'autrui, en nous aimant
Par le ciel qui couvrait notre coeur
Coeur d'Homme ou de Terre, penché sous le Ciel.
Tel fut notre début, il y a longtemps depuis,
En dansant impuissant au vieux chant
Du Choeur de tout l'Univers.
Moi et aussi toi, Terre
Et je me suis blessé de ton corps quand tu fleurissais
Et toit, tu gisais sous mes feuilles pendant que je fleurissais
Il y avait une neige de sources sur nos corps de début
Tachés par notre être, enfants de l'écho du Ciel
Quand le coeur de tout l'Univers chantait:
- Veuillez recoivoir cette ombre de vie qui est née du Ciel
Homme et Terre s'envolant vers le devenir le plus cruel
Et si parfois vous allez rire, ce ne sera qu'une simple
Larme de bonheur, avant que l'océan de la douleur
N'inonde la mémoire humaine et terrestre
Où vous avez créé vos ineffable mots.
Rien que des fleurs poussaient de son visage de lut
Rien que des idées naissaient dans mons esprit,
Etendu sur des sables, en se riant de la mer qui se renversait en nous
Nous, ces tous ronds d'égringolés parmi des pierres et des astres
En reposant notre opinion sur la vie quelque part dans un autre monde,
Ou peut-ètre nulle part.
J'ai dit alors:
- si le Ciel est en bas, mois je suis Ciel
- si l'Homme est en haut, moi je suis Homme.
Terre, alors tu as dit, Terre:
- si le Ciel est en bas, je suis Ciel
- si la Terre est en haut, je suis terre
Et nous avons tous les deux crié:
- Ciel riche en étoiles, étoile riche en cieux
Laisse-nous nous créer des siècles
Plongés dans les Fleurs du Désert que nous sommes.
Laisse-nous nous compter les secondes par silence
Pour gagner encore juste un instant de ton éternité de Ciel.
Et le Ciel nous a dit et le Chouer de tout l'Univers nous a chanté:
Joignez l'instant présent à l'instant passé.
Ensevelis en temps vous faites naître le printemps à ne plus tromper le printemps humain
Auquel vous allez vous mentir le réveil à la vie.
Mais moi, Homme j'ai déjà commencé à ne plus tromper le printemps
Et la Terre, la Terre aussi a commencé à ne plus tromper le printemps
En pleurant tous les deux sur les larmes retenues par le clair de la
disparition de l'hiver
L'Hiver inconnu et incréé.
En nuit et en jour, nous nous sommes rendus heureux, parents nés et baptisés
Selon la coutume de mort.
Nous nous sommes rendus heureux en plein jour par des ténèbres.
En plein nuit bien éclairée par des matins.
J'aime ma terre j'ai dit, elle est mon frére j'ai dit
Et le Ciel nous mouillait d'une pluie qu'il prétendait être à lui
Des feuilles tombe la pluie et la pluie se lève de la boue
Telle je l'ai imaginée .... être ....
Devant moi toi Terre, des traces laissées sur toi Terre.
Des traces de Soleil et des traces de Lune,
Des sentiments dans l'âme de ma pensée.
Vous n'avez pas trompé le printemps, chantait le Choeur de tout l'Univers
Histoire à corbeaux s'envolant en l'air la poitrine nue.
Vous avez essayé de créer.
Eté et automne aussi,sentiments et chaleur la poitrine nue
Vous avez essayé de créer.
Eté et automne aussi, sentiments et chaleur pur vos corps
De terre set de chair
Vous en aurez.
La chair dans mon corps d'Homme, la terre dans ton corps de Terre
Avons-nous murmuré la douce voix de notre poème;
Qu'importe-t-il que dans son vers
L'automne se promène dans nos corps
Paraillement dans une onde de terre
Pour un instant de repos
Du cosmos que je suis
Plus loin de la mort
Et trop près pour exister.
Non, je n'ai rien menti de ce que le Ciel a fait pour moi
En laissant les rivières couler en couvrant de son murmure mon silence,
Et la pluie de l'automne et la neige de l'hiver dans la finale du servage créé,
Je l'ai laissée neiger,
Pour la première fois en me cachant dans elle,
En dègelant mon regard qui se dirigeait vers toi, Terre.
La neige couvrait
Les rèves
Qui coulent vers le haut.
Je me méfie des cieux
Je me confie aux morts
Qui montent vers eux.
- Parle-moi de toi juste une fois, Ciel,
Chante-moi de toi juste une fois, Choeur de tout l'Univers.
- Parle-moi de toi juste une fois, Ciel,
Chante-moi de toi juste une fois. Chouer de tout l'Univers.
- C'est de moi que je te chante, parce que Je ne suis que les voix
Des Morts élevés dans l'Univers:
Mais toi, Homme tu n'es pas le premier être
Et le dernier mourant non plus,
Laisse moi chanter, laisse-moi chanter le poème de ta vie
Le poème de l'Univers unique que je t'ai créé.
Moi et ma Terre, sur les traces renversées par le Ciel
Nous avons vu la pensée s'enfuyant sur des marches de temps
Dans l'espace que j'entoure, en se dilatant des souvenirs.
Ainsi j'ai rejoins le passé, le présent et le futur
Dans la plus belle poésie d'amour
Jamais offerte
A l'impossible.
Et tant j'ai été parti
Que le départ existait en moi
Me reconnaît moi
Chantant maintenant dans le CHOEUR DE TOUT L'UNIVERS
Pour un autre mourant
Peut-être plus jeune
Que moi.